CHALLONGES :

« Voilà, j’y suis presque, j’y vais, j’y viens ! »
Le 45ème parallèle est un projet qui m’habite et
me suis depuis près de 10 ans. Enfin, je ne sais pas qui suit l’autre, en fait…
L’idée du projet est venue petit à petit, au fil du temps et
d’une autre idée, encore plus folle peut-être. L’idée première, c’était une
modélisation de l’existence humaine dans un repère mathématique !! Un truc
de dingue. Imaginer que des axes d’un repère puissent représenter tout ce qui
fait nos vies. Chercher à trouver un sens dans la mise en relation de données
hétérogènes, pour bâtir un système complexe, tout ça entre la force des
symboles et la puissance de l’outil mathématique. Bref, je m’occupe l’esprit
comme je peux…
Et puis progressivement, le projet a germé : dans un repère géométrique, la médiane à 45° d’un angle droit représente la ligne du milieu, celle qui parait pouvoir relier des axes qui ne se rencontrent qu’en un seul point, là où tout commence : à l’origine du repère. Alors l’idée de « parcourir un repère mathématique pour de vrai, sur le terrain » a germé et s’est forgé dans mon esprit. Ainsi dans ce modèle mathématique, cet angle de 45° symbole d’un certain équilibre dynamique, portant le mouvement situé entre la stabilité et l’accélération et symbolisant encore la rencontre entre les extrêmes, a trouvé son équivalent « réel », bien qu’un peu aussi imaginaire : la ligne de latitude 45, soit le 45ème parallèle Nord, puisque le repère mathématique que j’utilise pour mes modélisations de l’existence est tourné vers le haut.
Et puis progressivement, le projet a germé : dans un repère géométrique, la médiane à 45° d’un angle droit représente la ligne du milieu, celle qui parait pouvoir relier des axes qui ne se rencontrent qu’en un seul point, là où tout commence : à l’origine du repère. Alors l’idée de « parcourir un repère mathématique pour de vrai, sur le terrain » a germé et s’est forgé dans mon esprit. Ainsi dans ce modèle mathématique, cet angle de 45° symbole d’un certain équilibre dynamique, portant le mouvement situé entre la stabilité et l’accélération et symbolisant encore la rencontre entre les extrêmes, a trouvé son équivalent « réel », bien qu’un peu aussi imaginaire : la ligne de latitude 45, soit le 45ème parallèle Nord, puisque le repère mathématique que j’utilise pour mes modélisations de l’existence est tourné vers le haut.
Cela fait maintenant quelques mois que je me suis dit que
j’allais peut-être vraiment le faire. Il me fallait encore trouver quelques
prétextes pour ça ! Comme par exemple fêter mes 45 ans en mai prochain,
sur le parcours du 45ème parallèle… évidemment !! J
L’année de mes 45 ans est donc devenue la raison
supplémentaire, évidente, presque « obligée », de me pousser à aller
de l’avant. J’ai donc cherché une date adéquate dans mon calendrier, en me
disant : « Allez, tu vas le faire, ce tour du monde ! En tout
cas, tu vas faire le 1er pas… »
En regardant les plages possibles dans mon agenda, un
« trou » de 3 semaines s’est dessiné sans obligations
professionnelles, puisque je suis presque sans emploi depuis peu.
La date du Dimanche 4 Mai, m’a alors sautée aux yeux. Partir
le 4/5 sur le 45ème, et fêter mes 45 ans en mouvement… !!! Les
amateurs de symboles multiples apprécieront J !
En attendant, je suis encore là, chez moi, à Challonges,
dans cette maison que j’appelle mon « camp de base ».
Une expérience m’a incité ce matin à prendre cette plume
électronique et mon ordinateur pour taper la 1ère page de ce qui
pourrait devenir le récit de cette tranche de vie particulière. Je viens de
parcourir un article consacré au livre de Mike Horn, « Latitude
zéro », qui raconte l’expérience hors-normes de ce néo-zélandais,
aventurier de l’extrême, qui, lui, a fait le tour de la Terre en parcourant les
40.000km le long de l’équateur, d’est en ouest. C’était en 1999. (http://www.xoeditions.com/Latitude-zero)
Les 1ères pages de son livre commencent en Afrique sur les
plages de Libreville, nom symbolique s’il en est. Il raconte le départ
évidemment émouvant après la longue préparation de son aventure. Mais aussi la
séparation avec sa femme et ses deux petites filles.
Là, me vient alors ce qui me touche et me rappelle mon
aventure, même si je ne pars pas pour 1 an ½, et que la France n’est ni
l’Atlantique ni les jungles pleines de dangers. En fait, d’une certaine
manière, je me sens comme un anti-Mike Horn. Non pas que je ne sois pas fasciné
par son expérience, mais, si dans le fond, mon projet peut par
certains côtés se rapprocher du sien par un esprit commun d’aventure et
d’exploration, et le fait de suivre une ligne géodésique terrestre, la
forme que va prendre ma traversée est peut-être à l’opposé du sien, en
tous cas dans l’intention.
Le 45ème parallèle est tout sauf la ligne des
extrêmes. Ce n’est ni l’équateur, ni les pôles, ni les tropiques. Mon exploit à
moi sera de vivre sur une ligne « normale » des choses peut-être
« banales » qui, mises bout à bout, peuvent amener une dimension
unique. Laquelle ? Je n’en sais rien encore. Trouver l’extra-ordinaire
dans la profondeur de l’ordinaire, dirait le dicton.
L’exploit serait finalement de ne pas en faire, ou plutôt,
de faire comme si ce n’en était pas un, et que du coup, chacun puisse se
trouver son 45ème parallèle personnel, avec la forme qu’il/elle
imaginera. C’est ça, l’ESPRIT de ce projet. C’est le sens de le modélisation
sur laquelle je travaille depuis 10 ans : représenter des concepts et des
notions simples ou complexes dans un ensemble cohérent, pour en tirer des
conclusions parfois évidentes, parfois plus surprenantes. Le jeu intellectuel m’intéresse.
Et au-delà, penser ce qu’on fait, tout en faisant aussi juste pour faire, sont
les 2 approches qui ont de la valeur à mes yeux.
Alors pour l’instant, je voudrais me raccrocher encore à ce
récit de tour du monde de Mike Horn en me replaçant dans la perspective du 1er
départ, là où il raconte comment à peine parti de la plage, sur son bateau, il
s’est mis à pleurer en se disant : « ça y est, je le
fais ! ». Ce qui me relie à Mike Horn, à cet instant, c’est qu’il a
réussi son exploit, qu’il a décroché son rêve, qu’il a accompli son projet fou.
J’en suis là, avant le départ, à me dire encore :
vais-je le faire ? Et une pensée plus forte que tout vient alors
m’accompagner dans ce moment « d’avant », celui où la tête a encore
de quoi tourner toute seule avant que l’action ne nous prenne tout le corps et
l’esprit : je pense à mes enfants…
Demain, ma fille Emma va fêter ses 5 ans. C’est la 1ère
des séries d’anniversaires que mes 4 enfants vont fêter tout au long de cette
année 2014. J’ai toujours voulu associer mes enfants à ce projet un peu fou de
faire le tour du monde. Mon intention a toujours été de me permettre autant que
possible de leur transmettre cet esprit d’ouverture par un vécu « sur le
terrain » et si possible, pas que par procuration…
J’ai ainsi modifié mon départ initial du 4/5 pour intégrer
dans l’histoire, 3 de mes 4 enfants… Je partirai donc la semaine prochaine,
probablement le Mercredi 23 Avril, avec Léa, ma fille ainée de bientôt 17 ans,
Emma, 5 ans donc, et Clémence, la petite dernière de 3 ans ½, les demis à cet
âge-là, ça compte ! C’est en vélo de Lacanau-Océan, que se fera le grand
départ pour la 1ère partie du voyage que j’ai délibérément voulu
rendre accessible à ceux qui me sont le plus chers : men enfants.
L’objectif est de relier un point symbolique (un de plus),
comme s’il en manquait dans ce projet de voyage… Au programme de ces 4 jours de
vacances à l’autre bout de la France : pédaler environ 100km en vélo, avec
des petites remorques où seront Emma et Clémence, et que tirerons, Léa et probablement
aussi Andy, son copain, et moi, pour rejoindre un point remarquable :
l’intersection entre le 45ème parallèle et le méridien de
Greenwich ! Autrement dit, le point de coordonnées (0°, 45°), ce qui dans
ma modélisation de l’existence, représente une origine d’un repère
mathématique, et qui coïncide avec une origine temporelle, celle du midi de la
journée des hommes qui vivent encore sur la planète Terre, qui tourne, comme
chacun sait…
« Passage par le midi du
temps des Hommes, pour parcourir une ligne imaginaire…
« Passage par le midi de ma
vie d’homme, pour continuer mon parcours sur la Terre, de passage aussi, comme
chacun sait, aussi…
Emma va donc avoir 5 ans demain. Cela me donne du courage et
me conforte dans mon idée d’aller au bout de ce rêve… « Demain Emma, tu ouvres le bal des
anniversaires de mes 4 enfants.
« Joyeux Anniversaire ma pitchounette !!! ». Viendront ensuite
Jonathan fin Mai, du haut de ses 20 ans, le grand frère. Puis suivra Léa en
Juin, pour fêter ses 17 ans. En enfin Clémence début Septembre, pour atteindre
les 4 ans qui viendront fermer le bal de 2014… Commencer par 5 ans, finir par 4
ans… Vous n’avez rien remarqué ??!!

Reste finalement plus qu’à se mettre en mouvement…
Je repense à cette citation de Jules Renard :
« Bref, l’essentiel est de se mettre en route. Les difficultés se
présenteront chemin faisant, et porteront en leurs seins, les solutions qui les
ont engendrées ».
Alors allons bientôt vérifier ça sur le terrain !
"Reno Rabbit", j adore cette page Genese, je n ai qu un regret ne pas l avoir lue a 4h50...Grosse erreur de ma part...sorry mate...i am in the spirit now... i promise !
RépondreSupprimerBon vent a vous, que chaque minute sur 45e// soit pleine de bonheur, de decouvertes perso et autres...bref de vie.
Miss Potter@51/39'19'' N 8/54'42'' W